Cinéma Pax, Place Charles de Gaulle, 80120 Quend-Plage-Les-Pins

Nos coups de coeur.

DOSSIER 137

Synopsis : Le dossier 137 est en apparence une affaire de plus pour Stéphanie, enquêtrice à l’IGPN, la police des polices. Une manifestation tendue, un jeune homme blessé par un tir de LBD, des circonstances à éclaircir pour établir une responsabilité...

Mais un élément inattendu va troubler Stéphanie, pour qui le dossier 137 devient autre chose qu’un simple numéro.

Un grand film qui interroge… et qui dérange !

Trois ans après le remarquable succès du non moins remarquable « La Nuit du 12 », le réalisateur Dominik Moll est de retour avec « Dossier 137 », un nouveau « film policier » intense et captivant , porté par une Léa Drucker magistrale qui incarne une sorte de justicière empêchée dans son travail.

Dès la première séquence on voit Stéphanie confronter un policier à une vidéo incriminant clairement ce dernier. En quelques minutes seulement, tout est posé : la complexité des rapports entre les instances policières, la fatigue et l’état de stress psychologique des forces de l’ordre envoyées au front dans un encadrement qui relève quasiment de l’improvisation, et même le rôle des réseaux sociaux comme facteur incriminant ou non au moment de décider d’une sanction disciplinaire.

Accrochant son intrigue aux épaules solides d’une enquêtrice de l’IGPN chargée d’élucider les circonstances de violences commises lors d’une manif des gilets jaunes en 2018, le cinéaste propose un polar haletant qui montre la difficulté d’incriminer les forces de l’ordre, même lorsqu’une enquête étayée permet d’établir des manquements graves.

Attention, précisons que  « Dossier 137 n’est pas un film « à charge » mais, s’il est vrai qu’il dresse un constat effrayant de l’état des institutions policières en France, il n’oublie pas la nuance et la part d’humanité indispensable à la fonction. 

Peu importe de quel côté des barricades on se trouve, le spectateur est amené à s’interroger sur un système vicié et imparfait, parfaitement symbolisé par les dilemmes moraux et intérieurs de son héroïne.

Inspiré de faits réels, ce film en dit long sur une France fracturée en proie à des tensions cicatricielles.

 

ARCO

SYNOPSIS: En 2075, une petite fille de 10 ans, Iris, voit un mystérieux garçon vêtu d'une combinaison arc-en-ciel tomber du ciel. C'est Arco. Il vient d'un futur lointain et idyllique où voyager dans le temps est possible. Iris le recueille et va l'aider par tous les moyens à rentrer chez lui.

Sacré au Festival d’Annecy 2025 par le prestigieux Cristal du meilleur long-métrage et présenté à Cannes au printemps, il fait partie des 5 films français retenus pour les Oscars 2026.

Tout public, de 7 à 77 ans

 

ATTENTION, PEPITE !

Bienvenu en 2075 !  Pourtant, pour Arco, qui vient d’un futur lointain et merveilleux, tout cela c’est du passé…

En effet, près de 900 ans séparent Arco et Iris. Le futur d’Arco est bien éloigné du présent d’Iris qui représente une jeunesse assez désabusée mais pourtant persuadée qu’un renouveau est nécessaire. Le monde d’Iris, c’est celui où les robots ont gagné. Et c’est aux enfants désormais de décider s’ils veulent que les choses changent…

Ugo Bienvenu, le réalisateur,  s’interroge avec poésie sur notre tendance actuelle à tout faire passer par la technologie, entrainant solitude, déchainement des passions derrière un écran, et bien d’autres travers comme la déconnexion face aux vivants.

« C’est vrai qu’aujourd’hui, tout va tellement vite… Les souvenirs sont stockés sur des serveurs, on perd le lien avec les objets, avec le contact direct, physique. C’est aussi ce que raconte le film. C’est particulièrement important aujourd’hui, notamment face aux enjeux liés à l’intelligence artificielle. »

L’aventure  se situe également à hauteur d’enfant en proposant un récit aussi tendre que naïf sur la beauté des rencontres, notamment celles qui sont les plus décisives de nos vies.

Et ne vous fiez pas à ses airs de dessin animé ! 

Arco condense à lui seul toute la culture geek qui a forgé les gamins des années 1980. Bourré de références et de clins d’œil aux mondes qui nous ont fait vibrer plus jeunes, le métrage brille par la cohérence de son univers, la finesse graphique de son trait, autant que par sa puissance émotionnelle. Ugo Bienvenu offre avec ce film une histoire optimisme, drôle et émouvante portée par des personnages hauts-en-couleur.

Un classique en devenir,

Hugo Bienvenu en quelques  références:

Passé par les bancs de Marvel Animation pour la série Marvel’s Ant-Man, les clips et la bande-dessinée, le cinéaste s’essaye désormais au cinéma d’animation en présentant son premier long-métrage. Fort de ses études aux Gobelins, au sein de la California Institute of the Arts de Los Angeles, ou encore dans les rangs des Arts Décoratifs de Paris,

NOUVELLE VAGUE.

SYNOPSIS: Ceci est l'histoire de Godard tournant "A bout de souffle", racontée dans le style et l'esprit de Godard tournant "A bout de souffle".

AMELIE

De Mailys ValladeLiane-Cho Han /Par Liane-Cho HanMailys Vallade /Avec Loïse CharpentierVictoria GrosboisIsaac Schoumskyrtir de 6 ans

SYNOPSIS : Amélie est une petite fille belge née au Japon. Grâce à son amie Nishio-san, le monde n’est qu’aventures et découvertes. Mais le jour de ses trois ans, un événement change le cours de sa vie. Car à cet âge-là pour Amélie tout se joue : le bonheur comme la tragédie.

Amélie et la métaphysique des tubes est adapté du roman d’Amélie Nothomb.                            A PARTIR DE 6 ANS

 

Directement inspiré du livre autobiographique d’Amélie Nothomb , le film prend comme point de vue celui d’une enfant de moins de trois ans et recrée le monde selon sa vision des choses : nouvelles, colorées, intrigantes, fantastiques.

L'adaptation animée est unanimement saluée pour ses qualités visuelles et sa fidélité à l'esprit du roman, tout en apportant une dimension nouvelle grâce à l'animation. Le travail sur les couleurs et la lumière n’est pas sans rappeler le style de Rémi Chayé ("Tout en haut du monde").

Le résultat est époustouflant !

Avec sensibilité Maïlys Vallade et Liane-Cho Han adopte le ton si particulier de l’autrice, créant du comique de situation là où l’émotion est souvent prête à poindre. Il  s’inscrit parmi les plus beaux films récents sur la formation d’une identité propre, la préciosité des souvenirs, notamment d’enfance, et la capacité des blessures à se refermer avec le temps.  C’est aussi une proposition lumineuse, douce et tendre, d’une direction artistique poussée, qui démontre la richesse et la force du cinéma d’animation français et  sa capacité à raconter des histoires uniques avec son propre ton.

Rarement une adaptation aura su traduire avec autant de délicatesse et d'inspiration les nuances du texte original.

Un bijou à découvrir en famille, entre amis… ou solo !

 

THE SHAMELESS 

Un film de Konstantin Bojanov

SYNOPSIS
Interdit - 12 ans 
Dans la nuit, Nadira fuit Dehli après avoir poignardé un policier. Elle se cache dans une communauté de prostituées du nord de l’Inde où elle rencontre Devika, une jeune fille que sa mère veut marier de force. 
Ensemble, au péril de leur vie, elles décident de se rebeller contre l’institution religieuse et les traditions archaïques pour conquérir leur liberté.

The Shameless se traduit littéralement par : « celles qui n’ont pas honte ! »
S’il a tous les atours du thriller, The Shameless est avant tout une chronique sociale glaçante de la condition féminine en Inde, sujet maintes fois abordé mais ici donné à voir crûment, sans détour mais sans voyeurisme non plus.
Entre critique sociale sans concession et histoire d’amour maudite, le film de Konstantin Bojanov s’impose comme un coup de pied dans la fourmilière, un regard acerbe sur des réalités souvent invisibilisées.
Le réalisateur qui est bulgare (pourquoi pas ?) gratte partout là où cela fait mal : la corruption généralisée des pouvoirs politique et policier, la misogynie partagée par l’ensemble de la société et perpétuée par les mères et les grands-mères, les tensions interreligieuses et la prise de pouvoir des nationalistes hindous, mais c’est indéniablement le portrait des devadasi, ces jeunes femmes des castes pauvres réduites à l’état d’esclaves sexuelles et de marchandises au nom de la religion, qui lui donne toute sa force.

La grande qualité de ce film éprouvant réside dans le double-portrait de ces deux femmes brillamment incarnées par Omara Shetty et Anasuya Sengupta (prix d’interprétation au Festival de Cannes) qui résistent ! C’est avant tout la rencontre de deux âmes solitaires, une histoire d’amour entre deux femmes brisées, l’une par la vie qu’elle a été obligée de mener, l’autre par celle qui l’attend : la force sauvage d’un côté, l’innocence en mal de liberté de l’autre !

L’ensemble aurait pu sombrer dans le dolorisme si Bojanov n’opposait pas à ce constat clinique une superbe mise en scène colorée, chaleureuse et de très belles séquences oniriques.
 

OLLIE  

Film de Antoine Besse 

SYNOPSIS: À 13 ans, Pierre revient vivre à la ferme de son père après le décès brutal de sa mère. Harcelé à l'école, il se réfugie dans sa passion : le skate. Il rencontre Bertrand, un marginal qui cache un passé d'ancien skateur, et qui le prend sous son aile. Ensemble, ils vont tenter de se reconstruire.

Il y a des petits ovnis qui apparaissent sur nos écrans sans trop de publicité ni trop d'attentes et qui nous touchent en plein cœur. Tourné en Picardie, Ollie fait partie de ces petits bijoux qui nous font aimer le cinéma...Comment deux êtres détruits par la vie et que tout sépare vont surmonter ensemble les problèmes du quotidien après la perte d'un être cher ?  Le « Ollie », c'est la figure de base du skate, celle par quoi tout commence : la sensation de quitter le sol, de voler, de ne plus appartenir à ce monde... On comprend mieux que le film s'inspire de ce sentiment de tout vouloir mettre en l'air et risquer de chuter ensuite, mais essayer au moins, et profiter des quelques secondes où l'on oublie tout.

On ressort de Ollie avec une tendresse infinie pour le binôme de personnages principaux, remarquablement bien interprétés par deux jeunes acteurs brillants: Théo Christine, ce prodige français qui monte sans faire de bruit donne du cœur à ce rôle de "clochard paumé, et Kristen Billon, l'autre atout imparable de ce drame humain, fait sourire, émeut, et emporte notre adhésion.

C’est un film intelligent, dur, parfois drôle, qui raconte avec beaucoup de délicatesse la mort d’une mère, les retrouvailles avec un père noyé dans les problèmes, la rencontre avec un cabossé de la vie, le harcèlement scolaire 2-0…

Le skate dans tout cela n’est finalement qu’un vecteur, un fil d’Ariane pour une histoire qui aurait pu aussi bien s’appuyer sur n’importe quel autre support.

Entre « Paranoïd Park » et « Mud » avec un style maîtrisé à la Xavier Dolan, ce film ne peut vous laisser insensible.

Une très belle réussite, à voir absolument !!!

CE NOUVEL AN QUI N'EST JAMAIS ARRIVE

Film de Bogdan MURESANU

Synopsis

20 décembre 1989. La Roumanie est au bord de la révolution. Les autorités préparent les festivités du Nouvel An comme si de rien n’était ou presque mais le vernis officiel commence à craquer. Dans l’effervescence de la contestation, six destins vont se croiser au fil d’une journée pas comme les autres. Jusqu’à la chute de Ceaușescu et de son régime.

Une machine à remonter le temps !

La nouvelle année en question est 1989 et plus particulièrement les quelques jours précédant la fin du règne des Ceausescu.

Le titre du film est inspiré de l’émission du Nouvel An de la télévision d’Etat, véritable produit de propagande du régime qui s’avèrera être l’élément central, le pilier du film autour du personnage fort intéressant de Florina choisie en remplacement d’une autre pour tourner l’hommage aux Ceausescu le soir du réveillon : une véritable cocotte-minute !

 Ce film est un vrai kaléidoscope tragi-comique dans lequel 6 personnages aux origines diverses vivent sous tension dans un monde de peur, de paranoïa, de désespoir, presque comme dans une prison, comme des rats de laboratoire qui ne savent même pas s’il y a une sortie ! Mais, nous spectateurs connaissons la fin, cet « happy end » sans savoir néanmoins comment les personnages affronteront la situation.

La tradition roumaine de l’humour noir est respectée : pleurer et rire en même temps ! le scénario est ainsi truffé d’une pléthore de moments absurdes mais nous sommes dans un pays totalitaire et c’est bel et bien l’atmosphère raréfiée qui domine ici qui est la grande force de ce film !

Le défi de l’écriture de ce film était de rendre cohérent et non indigeste ce puzzle d’histoires pour le spectateur. Ce point d’union sera musical grâce au Boléro de Ravel qui évoluera au fil de la narration passant d’un tempo plutôt lent avant d’aller crescendo jusqu’à l’explosion finale !

Grâce aussi à l’excellent travail sur les costumes, les décors et les images.

DOSSIER 137
Coup de coeur
Crime

DOSSIER 137

Crime | 01h55
Horaires et Infos Bande-annonce
Genre : Crime
Durée : 01h55
VF

Le dossier 137 est en apparence une affaire de plus pour Stéphanie, enquêtrice à l’IGPN, la police des polices. Une manifestation...

Réalisation : Dominik Moll
Acteurs : Léa Drucker, Jonathan...
Dans votre cinéma : 17/12/2025
Date de sortie : 19/11/2025
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